Syndical : une actualité dense pour les élus FDSEA
Le Conseil d’administration de la FDSEA 49 s’est réuni vendredi 10 octobre pour faire un point sur les sujets d’actualité et préparer la campagne syndicale.
Les membres du Conseil d’administration de la FDSEA se sont réunis le 10 octobre, l’occasion de revenir sur l’action syndicale du « Banquet de la Honte », préparer le renouvellement syndical de cet hiver mais aussi de présenter la démarche du « collectif Lactalis ». Cette démarche, soutenue par la FDSEA, regroupe douze exploitations en Maine-et-Loire qui souhaitent faire reconnaitre le préjudice financier et moral suite aux dénonciations de contrats par Lactalis à l’automne 2024.
Sur le volet sanitaire, les foyers de FCO continuent de progresser en Maine-et-Loire, les élus de la FDSEA déplorent le manque de vaccination, environ 10 % du cheptel du département, car les effets à long terme des maladies comme la FCO et la MHE ne sont pas encore connus.
Dégâts de sangliers
Suite à des remontés d’agriculteurs fortement impactés par les dégâts causés par les sangliers, la FDSEA souhaite mobiliser tous les moyens disponibles, notamment le piégeage qui doit pouvoir être déployé. En attendant, une nouvelle session de formation permis de chasse, réservée aux agriculteurs, est relancée par la FDSEA et la fédération des chasseurs dès fin novembre (s'inscrire à la formation). L’occasion aussi de rappeler la nécessité de déclarer les dégâts pour maintenir les espèces chassables car sans déclaration de pertes, l’administration considère qu’il n’y a pas de problème.
Le dossier environnement toujours dense
Le Conseil d’administration déplore que quelques-unes des avancées obtenues dans la loi Duplomb tardent à se concrétiser en raison de l’instabilité politique actuelle. C’est notamment le cas pour la fin du Conseil stratégique phytosanitaire qui était nécessaire au renouvellement du Certiphyto ou de l’évolution des seuils ICPE.
D’autres sujets, eux, ne sont pas à l’arrêt comme les discussions nationales sur la définition des captages sensibles qui viendraient s’ajouter aux 11 captages prioritaires du département et pourraient représenter au niveau national jusqu’à 25% de la surface agricole utile. Pour la FNSEA, le travail se poursuit car la méthode utilisée n’est pas la bonne, et ce chiffre de 25% de la SAU est tout bonnement inacceptable.