Syndical : une nouvelle victoire sur la gestion de l’eau
Dans un contexte de changement climatique, des études HMUC (Hydrologie, Milieux, Usages, Climat), censées définir les volumes d’eau disponibles dans chaque bassin versant, sont en cours de réalisation au sein des Comités Locaux de l’Eau (CLE). Depuis plusieurs années, la FRSEA et les JA dénoncent la mascarade de ces études et notamment la méthode utilisée.
Face à cette impasse, les FRSEA et JA du bassin Loire-Bretagne, soutenus par les filières, ont exigé la réalisation d’études d’impacts socio-économiques, pourtant obligatoires, pour mesurer les conséquences des scénarios HMUC sur les filières agricoles et les emplois locaux.
Après des années de simulacre de dialogue, la Préfète de bassin Loire-Bretagne a été contrainte d'entendre la voix de la FRSEA et des JA en acceptant :
1- La suspension immédiate des arrêtés de volumes prélevables agricoles (qui définissent les volumes utilisables par l’agriculture et par période).
2- Le lancement des études d’impacts socio-économiques.
3- Un engagement ferme pour l'avenir de nos exploitations et l'installation de nos jeunes.
La FRSEA et JA Pays de la Loire resteront implacables quant à la qualité des données et de la méthode utilisée pour mener les études d’impacts socio-économiques. Si les engagements ne sont pas tenus, nous n’hésiterons pas à appeler au blocage systématique des réunions de CLE qui ignoreraient les réalités agricoles et économiques de nos territoires.